Vous êtes témoin

Vous êtes inquiète ou inquiet pour votre sœur, votre mère, votre amie, votre voisine, votre collègue…

Vous la pensez victime de violences conjugales.

N’hésitez pas à agir. La violence conjugale n’est pas une affaire privée ; nous sommes toutes et tous concerné.e.s et chacun.e d’entre nous peut, à son niveau, contribuer à lutter contre ce fléau.

En cas d’urgence

Vous êtes témoin de brutalités d’un conjoint ou entendez une victime appeler à l’aide. Appelez la police : 17

Dans les autres cas 

Vous pouvez :

  • Contacter notre association pour un échange autour de ce qui vous préoccupe, poser vos questions, recevoir des informations utiles et gagner en assurance
  • Essayer d’entrer en relation avec la personne victime en lui témoignant de l’attention, de la gentillesse, lui dire ce que vous avez observé, votre inquiétude pour elle et ses enfants, si elle en a

Votre aide est refusée

Que la victime accepte ou refuse votre aide, il est important de lui dire que ce qu’elle vit n’est pas normal, que les violences conjugales sont punies par la loi et qu’il existe des associations spécialisées pouvant lui venir en aide. Remettez-lui nos coordonnées.

Il est difficile et angoissant pour une femme victime de violences conjugales, sous l’emprise de son conjoint et vivant dans la peur, de s’engager dans un processus pour mettre fin à ce qu’elle subit.

L’important est de ne pas juger ce refus, de rester disponible et vigilant, de dire à la victime qu’elle peut compter sur vous, quand elle le souhaitera.

Votre aide est acceptée

Ecoutez sans juger ce que la victime vous confie.

Ne mettez pas en doute ses propos.

Proposez-lui votre aide, par exemple :

– Un accompagnement au commissariat ou à la prise de contact avec notre association

– La mise à l’abri de ses documents personnels importants

– Votre témoignage si elle engage de démarches juridiques