UN CONSEIL D’ADMINISTRATION ENGAGÉ

Comme pour toute association relevant de la loi de 1901, l’assemblée générale annuelle des adhérent.e.s de SOS Femmes en Seine-Saint-Denis décide du projet associatif et des orientations de l’association.

Les membres du conseil d’administration sont garants du projet associatif lors des réunions statutaires et le font également vivre.

Depuis sa création, le conseil d’administration de SOS Femmes en Seine-Saint-Denis est composé de professionnel.le.s et de militant.e.s de la cause des femmes.

Sont membres du conseil d’administration de SOS Femmes en Seine-Saint-Denis

Violaine Berge
Cécile Faucher

Anne-Marie Gutierrez
Gilles Lazimi
Dalila Maazaoui
Marie-Christine Mourgue
Valérie Nahon

NOS ENGAGEMENTS

Le projet associatif de SOS Femmes en Seine-Saint-Denis affirme les principes qui ont présidé à sa création :

  • Son adhésion aux valeurs républicaines
  • Son ancrage dans le mouvement féministe
  • Son objet spécifique, la lutte contre les violences conjugales

« SOS Femmes en Seine-Saint-Denis milite pour une société fondée sur l’égalité des droits de tous les citoyens, hommes et femmes.

Elle dénonce, avec les autres associations féministes, une société inégalitaire où subsiste un rapport de domination des hommes sur les femmes. Ce rapport de domination génère encore des inégalités et des discriminations qui peuvent se manifester par des comportements violents à l’égard des femmes.

L’association s’inscrit plus spécifiquement dans le combat contre toutes les formes de violences conjugales. »

NOS ACTIONS

SOS Femmes en Seine-Saint-Denis adhère à un réseau national féministe

Au sein du réseau national féministe, la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), SOS Femmes en Seine-Saint-Denis participe à

  • un séminaire annuel de réflexion et d’échanges autour de questions sur les droits des femmes
  • deux commissions thématiques « Femmes issues de l’immigration » et « Justice »
  • un recueil d’éléments statistiques sur les violences conjugales en transmettant les données chiffrées de son activité. Cela permet à la Fédération nationale d’avoir une vision quantitative et qualitative des violences conjugales sur l’ensemble du territoire et une expertise reconnue sur la question.

Les associations d’ÎledeFrance de ce réseau se retrouvent par ailleurs pour agir plus spécifiquement au niveau de la région.

SOS Femmes en Seine-Saint-Denis participe aux réunions de cette Union, en particulier à

  • un groupe de travail autour du logement. Une convention a été signée avec le Conseil Régional d’ÎledeFrance qui se traduit par la mise à disposition de cent logements pour des femmes victimes de violences conjugales accompagnées par les associations du Territoire « ÎledeFrance » de la Fédération nationale solidarité femmes.
  • un groupe de travail autour d’un outil informatique pour harmoniser les données concernant l’accueil et l’hébergement des femmes victimes de violences dans leurs structures.

SOS Femmes en Seine-Saint-Denis agit pour la prise en compte des violences conjugales sur le département

SOS Femmes en Seine-Saint-Denis participe à différentes actions et/ou manifestations :

  • L’association se mobilise chaque année à l’occasion des manifestations organisées le 8 mars lors de la Journée internationale des droits des femmes et le 25 novembre lors de la Journée internationale de lutte contre les violences à l’encontre des femmes.
  • Elle dénonce les féminicides, en appelant, en collaboration avec l’Observatoire départemental sur les violences faites aux femmes, à une manifestation silencieuse chaque fois qu’une femme est assassinée par son conjoint ou ex-conjoint violent sur le département.

Ces marches blanches existent depuis 2005 quand les « amies de Rhama », assassinée par son mari, ont sollicité l’association. SOS Femmes en Seine-Saint-Denis souhaite, en se saisissant de ces moments douloureux, rappeler à quel point il est important de ne pas sous-estimer la dangerosité des conjoints ou ex-conjoints violents, en particulier lors de moments tels que la mise en œuvre des droits liés aux enfants.

  • Elle participe au dispositif « Un toit pour elle » initié par le Président du Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis le 8 mars 2005 pour permettre le relogement de femmes victimes de violences sortant d’une structure d’hébergement.

Ce dispositif se traduit par des conventions associant des municipalités souhaitant contribuer à cette problématique par la mise à disposition d’un appartement de leur parc locatif.
25 communes du département sont aujourd’hui signataires d’une convention « Un toit pour elle ».

Au fil des années, ce dispositif s’est aussi développé avec la signature d’une convention par Seine-Saint-Denis Habitat (mise à disposition de 15 appartements), par Plaine Commune Habitat (mise à disposition de 8 appartements), par la CAF (mise à disposition de 5 appartements) et la Préfecture (5 appartements).

Ces conventions, en réunissant les institutions, les communes et les associations autour de la question de l’accès au logement des femmes victimes de violences conjugales permettent de formaliser la volonté politique de la prendre en compte.

SOS Femmes en Seine-Saint-Denis siège dans différentes instances locales et départementales

L’association s’inscrit dans des instances relatives à la Politique de la Ville pour y porter les questions concernant les violences conjugales :

  • Conseil départemental de prévention de la délinquance : Sur arrêté du préfet en date du 12/09/2007, SOS Femmes en Seine-Saint-Denis a été nommée membre du « conseil départemental de prévention de la délinquance, d’aide aux victimes et de lutte contre la drogue, les dérives sectaires et les violences faites aux femmes » au titre de la lutte contre les violences faites aux femmes.
  • Conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) : L’association participe aux séances plénières des CLSPD de Bondy, Epinay-sur-Seine, Montreuil et Saint-Denis. Différents groupes de travail se sont mis en place, petit à petit, au sein des CLSPD, notamment sur la question des violences conjugales.

SOS Femmes en Seine-Saint-Denis interpelle les pouvoirs publics

SOS Femmes en Seine-Saint-Denis interpelle les élu.e.s des différentes instances : maires, conseillers départementaux et régionaux, parlementaires, ministres quand elle s’inquiète de mesures pouvant fragiliser l’accueil et l’accompagnement des femmes victimes de violences conjugales.

Elle les sollicite également pour proposer de faire évoluer la loi quand l’expérience acquise auprès des femmes victimes de violences conjugales lui permet de repérer des manques, des injustices ou des dysfonctionnements.

SOS Femmes en Seine-Saint-Denis agit en dénonçant et en étant force de proposition pour faire avancer la cause des femmes victimes de violences sur un plan politique. Cette volonté s’est traduite en 2020 par des alertes concernant :

  • Le manque de moyens pour répondre aux sollicitations des femmes victimes de violences conjugales qui se manifestent plus nombreuses grâce aux effets médiatiques du Grenelle des violences conjugales organisé fin 2019 par le Gouvernement et les campagnes de dénonciation et d’information qui ont suivi.
  • Le manque de fluidité de notre Service de Mise en Sécurité, faute de structures pour accuillir rapidement les femmes hébergées.
  • Le programme de convergence des coûts qui a pour objectif d’homogénéiser les dépenses des Centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) à travers de nouvelles règles de financement définies par l’Etat. Cela se traduit concrètement par une baisse de moyens et une fragilisation du fonctionnement des CHRS dont, le nôtre.
  • Les menaces pesant sur la ligne nationale d’écoute téléphonique Violences Femmes Info – le 3919, portée par la Fédération nationale solidarité femmes. Depuis des années, la FNSF et ses associations partenaires demandent une augmentation de subventions pour permettre le fonctionnement de ce numéro dédié, 24h/24 et 7j/7. L’Etat n’a pas répondu favorablement à cette demande mais, dans cette perspective, le 15 décembre 2020, il a lancé une procédure de marché public impliquant une mise en concurrence d’associations, fondations, entreprises pour reprendre la gestion de ce numéro sans garantie de maintien d’une continuité dans la qualité de l’écoute, de l’accompagnement et de la mise en sécurité des femmes victimes de violences sexistes. Les associations féministes, les parlementaires, les élu.e.s des collectivités territoriales, des dizaines de milliers de citoyennes et de citoyens se sont mobilisés sans relâche pour dénoncer la logique mercantile et managériale qui sous-tendait ce projet de marché public.
    Le 25 janvier 2021
    , le Gouvernement a déclaré sans suite la procédure de marché public. Depuis le 30 août 2021 le 3919 est accessible 24/24 et 7/7. SOS Femmes en Seine-Saint-Denis qui s’est fortement engagée dans cette mobilisation s’en félicite. 

SOS Femmes en Seine-Saint-Denis a développé un partenariat Franco-Russe

Depuis 2015, et par l’intermédiaire de l’association ACER-RUSSIE, des échanges se sont développés entre SOS Femmes en Seine-Saint-Denis, le Planning familial de Paris et des associations de la Fédération de Russie engagées dans la lutte contre les violences faites aux femmes et la protection de l’enfance.

Chaque année, des rencontres donnent lieu à des partages d’expérience et d’outils mettant en avant des analyses communes sur la problématique des violences faites aux femmes et des pratiques professionnelles en partie différentes pour y répondre du fait de moyens législatifs, humains et matériels très inégaux.

Ces échanges enrichissants et porteurs de solidarité continuent avec une implication des femmes accueillies par l’ensemble des associations grâce à l’appui de l’association « Simone et Simona, des initiatives en faveur des femmes ».